présentoir
en quelques mots

Pécharmant
Bergerac, Rosette

 « Des vins de caractère vieillis en fûts de chêne. »

Seuls les vins de garde peuvent supporter l’élevage sous bois. Utilisé dans la vinification des grands crus classés, le passage en fût pendant un à deux ans équivaut à l’affinage du vin. C’est la technique choisie par le Château la Tilleraie pour élaborer ses cuvées. L’usage du tonneau de bois de chêne est devenu indispensable à l’élaboration puis au vieillissement des meilleurs vins. Le fût de chêne, générateur de boisé, va modifier les parfums du produit par l’apport de composés aromatiques présents dans le bois. Cette conservation « sous bois » permet au vin de s’épanouir par une lente évolution. Le recours à l’élevage en fûts neufs permet en outre l’extraction de composants du bois qui lui communiquent des arômes subtils souvent vanillés si caractéristiques des vins de Pécharmant.

des hommes, un terroir

Pécharmant

« Fiers de notre terroir, passionnés par notre métier, nous avons à cœur de partager notre savoir-faire dans la production des vins de Pécharmant. »

Un terroir au coeur

« Le Pécharmant : un succès international… de très longue durée. »

Le domaine compte parmi la trentaine d’exploitations viticoles du Pécharmant, « appellation d’origine protégée » répartie sur 420 hectares sur les rives Nord de la Dordogne. Plus confidentiel, plus secret que ses voisins de Bergerac, Monbazillac ou Duras, le Pécharmant tient son nom de Pech – « endroit plat et surélevé » en occitan – et signifierait « la colline charmante ». C’est ici qu’est né, entre les XIème et XIIème siècles, le vignoble le plus ancien du Bergeracois, lorsque les moines du monastère Saint-Martin de Bergerac y défrichèrent la « vinée » Nord. Elle sera reconnue en AOC en 1946. Amérique du Nord, Angleterre, Japon, Chine…

Si les vins du Périgord s’exportent aujourd’hui à la table du monde, cet engouement étranger plonge ses racines dans une longue histoire : celle de l’Aquitaine et du commerce maritime international. Dès le XIVème siècle, à la fin du Moyen-Age, alors que l’Aquitaine devient « le plus beau jardin de la Couronne britannique », le vignoble de Pécharmant jouit déjà de privilèges étendus qui favorisent le commerce de ses vins avec son puissant protecteur. Après la guerre de Cent Ans, au temps de la Réforme, les Pays-Bas, qui dominent alors le commerce maritime international deviendront, avec leurs colonies, l’autre grande destination des vins de Pécharmant.